dimanche 29 janvier 2017

Chantier 19.5 - Lanciers Croisés + 3e corps d'armée

Si j'ai bien tenu la cadence de peinture d'un blister / semaine, j'ai été beaucoup moins assidu en termes de publication des productions réalisées...
Pas eu le temps (l'envie ?) de dresser le bilan d'activité 2016 de MZD Factory, ni de diffuser les derniers éléments de 2016 et les premiers de 2017.
J'essaie de rattraper un peu le temps perdu avec la diffusion de ces photos de lanciers croisés [Irr Sp (I)].

En décembre 2016, j'ai peint trois nouveaux éléments de cette infanterie d'élite (!) ...

Lanciers Croisés
Figurines Perry peintes par MZD Factory

Une vue rapprochée du carré de Lanciers désormais disponibles, suite aux premiers chantiers croisés de 2015. Une belle masse de métal...





Les trois nouveaux socles m'ont permis d'achever le 3e corps de l'armée "IV.7 Premiers Croisés", constitués des éléments suivants :

  • 1 Général / Chevaliers dans leur version montée et démontée [Reg Kn (F) ou Reg Bd (O)]
  • 9 Lanciers [Irr Sp (I)]
  • 5 Archers Légers [Irr Ps (O)]
  • 1 Bagages [Irr Bgg (I)]





3e corps d'armée Croisés
Figurines Perry peintes par MZD

Le commandement :

Les lanciers :


Les archers légers et les bagages :


J'ai consacré la totalité de la production de janvier 2017 à ce chantier croisé. Du coup, non seulement le 3e corps est achevé mais également la peinture du 1er corps (ne reste plus qu'une dernière opération de soclage)... Les Croisés devraient donc être la première armée DBM à sortir des chaînes de production de MZD Factory...



Sur le front des Figomètres, celui des armées DBA s'enorgueillit de la finalisation des Ougarites à la suite des Hittites tandis que celui des armées DBM montrent les barres de progression de plusieurs antiques (en particulier Macédoniens, Romains de la République et de l'Empire), proches des 100% !



Sur le front des Unités Signifiantes, quelques dérogations à la règle "plus petite unité, première à peindre" pour privilégier à la fois le rendement (les Croisés, c'est moins compliqué à peindre que les Thraces !) et la cohérence de la production armée par armée...


lundi 9 janvier 2017

I.61 Premiers Carthaginois vs II.30 Galates : sauvés par le crépuscule !

Au rayon des grandes résolutions 2017 : maîtriser le gigantisme de MZD Factory et développer MZD Entertainment. Comprendre : peindre un peu moins, joueur beaucoup plus !
Et un engagement pour les TDA : rendre compte des moments ludiques, complètement passés sous silence en 2016... 13 parties seulement, passées inaperçues... Objectif 2017 : doubler au moins la fréquentation des tables de jeu et diffuser des comptes rendus de chaque bataille.

Pour la première opposition de l'année, j'avais fait le choix d'être aimable avec Fiston Gilou, mon partenaire de toujours en choisissant d'aligner les déroutants et peu coriaces Premiers Carthaginois face à ses féroces Galates ! Le défi : terrasser une armée alignant 24 unités de bandes guerrières de classe supérieure [Irr Wb (S)] avec un assemblage hétéroclite fondé sur un cœur de 16 éléments de lanciers de toutes classes (rappel : à DBM, les Wb bénéficient du "quick kill" contre les Sp : pour détruire, un résultat simplement supérieur suffit...)... En fait une belle gageure, que n'ont pas manqué de confirmer les péripéties de la bataille engagée !


Le déploiement

Carthage propose un flanc refusé (mais trop excentré qui va inutilement étiré l'armée), pensant prendre un appui offensif sur la colline douce du flanc droit où la cavalerie légère Numide est embusquée. Le plan initial : combiner les efforts des chars [Reg Kn (O)] et des lanciers [Reg Sp (O) et Sp (I)] contre la cavalerie Galate [Irr Cv (O)] et ralentir la progression des bandes guerrières au centre avant de leur taquiner le flanc.

Une stratégie qui avait très fonctionné avec les Hittites contre les mêmes Galates lors du dernier affrontement de 2016. C'était sans compter avec l'agressivité initiale des Galates qui allaient fondre sur le dispositif Carthaginois sans permettre au commandement punique de manœuvrer comme prévu...


Sur l'aile gauche, l'allié Grec des Galates n'est pas fiable et tarde à s'engager mais à droite et au centre les Galates se précipitent sur les lignes puniques qui tentent de se réorganiser mais perdent en cohérence par rapport au plan initial, caduque.


Sous la pression de la cavalerie Galate qui menace ses flancs, la cavalerie Numide est contrainte d'abandonner sa position avancée pour se replier dans les broussailles. Les puniques essaient d'y proposer une ligne défensive mais les troupes légères disponibles sur cette aile sont d'une qualité très médiocre [Irr Ps (I) et Irr Ax (I)]. Plutôt que de menacer la cavalerie Galate, les chars vont trop rapidement se retrouver sous la menace des guerriers, maximisant le choc avec leur formation profonde [+ 5 (S) avec 3 rangs de soutien contre +3 (O), mais avec quick-kill pour les Kn].

Des tirailleurs isolés [Irr Ps (S) et Ps (O)] sont envoyés en avant des lignes pour essayer de dissocier les deux corps de bandes guerrières et leur taquiner les flancs pour les désorganiser. Mais des imprécisions dans le placement, la fiabilité retrouvée de la cavalerie légère grecque et des jets de PIP élevés pour les Galates empêcheront la réalisation de cette opération.

Sur l'aile droite, les Galates concentrent leurs forces face à une ligne Carthaginoise qui ne manque pas d'atouts mais n'offre aucune garantie...

L'échec stratégique majeur du commandement punique, du fait du repli de l'aile droite : au lieu d'attendre la charge Galate en l'aspirant dans une cuvette, c'est Carthage qui présente un saillant...


Dès le premier choc, les Guerriers percent la ligne de chars. A la gauche de la ligne de bataille, le général punique ne parvient pas à tirer avantage du débord favorable pour soulager la pression.
Dans la broussaille, les choses s'enterrent... le général Galate est passé tout prêt de la destruction sur un combat hasardeux : il n'y reviendra pas !

A gauche, les guerriers gaulois mettent la pression sur l'allié grec sorti de sa torpeur. Il s'agit d'ouvrir le flanc du second corps de bandes guerrières. Mais les réserves mobiles manquent cruellement pour exploiter la poussée celte.

Incapable de percer la ligne Galate malgré une défense héroïque du Psiloï qui lui tient le flanc gauche, le général punique monté sur char ne peut que constater la lente mais inexorable déliquescence de son corps d'armée.


Au centre, le second corps Galate engage les Auxiliaires Bruttiens [Irr Ax (S)] dans les bois : ils y subissent logiquement désorganisation et pertes. Mais l'essentiel est ailleurs : mettre K.O le général lancier [Reg Sp (S)] afin d'entraîner la démoralisation du gros corps central punique et donc celle de l'armée.

Timide contre-attaque punique sur la cavalerie Galate et statu quo dans la broussaille...

Les hordes Galates déferlent sur les chars puniques isolés... qui tiennent bon dans un premier temps !

Dans les bois, les corps à corps font rage... tandis que le général lancier tient, tient et tient encore ("le flanc, c'est le supérieur !").

Les Auxiliaires Bruttiens prennent logiquement l'avantage sur les Galates mais peinent à exploiter les premières pertes pour menacer véritablement le moral celte !

C'en est fini du général monté sur char, mais les lanciers tiennent debout, encore et toujours... et jusqu'à la tombée du jour qui provoque la fin des combats...

Les Galates ont subi des pertes marginales (4 éléments). Dans l'absolu, Carthage n'a pas subi de déroute : aucun corps démoralisé, une perte pour l'allié Numide, trois pour le corps des chars, une pour le corps central des lanciers/auxiliaires. Mais l'armée est sauvée par le gong/crépuscule : un test de moral périlleux à venir, pour sauver le corps des chars (jet de 4 impératif sur un D4) et surtout comment imaginer que le général lancier tienne encore... Sa probable disparition aurait entraîné à coup presque sûr la déroute de l'armée... A défaut d'être consommée, la défaite Carthaginoise est réelle d'un point de vue stratégique...

MAIS !

Même avec deux débords défavorables (malus de - 2) et un jet de 6 adverse, il n'a pas failli : "Supérieur !!!"

Et une réplique anachronique qui fera date : "J'ai fait Cannes moi Môssieur !!!"